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Activité 4: un compte avec des effets sonores

Lecture: une fable avec des effets spéciaux.

4.1. Écoute et lis l'histoire de l'activité 2.2. Pendant que ton professeur lit l'histoire, tu dois faire le bruits des animaux au fur et à mesure qu'ils apparaissent.  

4.2. Élargissement. 

Vous pouvez écouter des contes ou des fables célèbres sur Youtube ou d'autres webs. Puis, lire le texte en faisant le même jeu de l'activité précédente, mais pas seulement pour le bruit des animaux, mais pour tous les bruits. Puis, faire un quiz de compréhension écrite. 

Voilà un exemple: Les Trois Petits Cochons.

cerditoImage de Clker-Free-Vector dans Pixabay sous licence CC0

L'HISTOIRE DES TROIS PETITS COCHONS

Dans Wikimédia Commons 

By Als33120 (Own work) [CC BY-SA 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)]

Three little pigs (L. Leslie Brooke, gutenberg) et traduction en français. 1051 mots. Enregistrement audio : http://raconte-moi.abuledu.org/w/8168-les_trois_petits_cochons-2
traduction als@calestampar.org : 20120909 cc-by-sa

Il était une fois, il y a de cela longtemps, une vieille truie qui avait trois petits porcelets, et
comme elle n'avait pas de quoi les nourrir, elle les envoya de par le monde chercher
fortune.

Le premier rencontra un homme qui portait une gerbe de paille et lui demanda : « S'il
vous plaît, Monsieur, donnez-moi cette paille pour construire ma maison » ; il la lui donna
et le petit cochon s'en fit une maison. C'est alors que le loup se présenta et frappa à la
porte en disant : « Petit cochon, petit cochon, laisse-moi entrer ! » Ce à quoi le cochon
répondit : « Certainement pas, par le poil de mon menton, ton, ton. »

« Alors, je vais prendre mon souffle et souffler et détruire ta maison ! » lui dit le loup. Il prit
son souffle, puis souffla et détruisit la maison et dévora le petit cochon.

Le second cochon rencontra un homme qui portait une brassée d'ajoncs et lui dit :« S'il
vous plaît, Monsieur, donnez-moi ces ajoncs pour construire ma maison » ; il les lui
donna et le petit cochon s'en fit une maison. C'est alors que le loup se présenta et frappa
à la porte en disant : « Petit cochon, petit cochon, laisse-moi entrer ! » « Certainement
pas, par le poil de mon menton, ton, ton. » « Alors, je vais prendre mon souffle et
souffler et détruire ta maison ! » Et il prit son souffle, puis souffla, il souffla encore et reprit
son souffle et finit par détruire la maison et dévora le second petit cochon.
Le troisième rencontra un homme qui portait un chargement de briques ; il lui dit : « S'il
vous plaît, Monsieur, donnez-moi ces briques pour construire ma maison » ; l'homme lui
donna les briques et le petit cochon s'en fit une maison. C'est alors que le loup se
présenta comme il avait fait avec les deux autres cochons : « Petit cochon, petit cochon,
laisse-moi entrer ! »

« Certainement pas, par le poil de mon menton, ton, ton. » « Alors, je vais prendre mon
souffle et souffler et détruire ta maison ! » Et Il prit son souffle, puis souffla, il reprit son
souffle et souffla, il souffla encore et reprit son souffle et mais ne put détruire la maison.
Quand il comprit qu'il n'y arrivait pas malgré tous ses efforts, il dit : « Petit cochon, je sais
où se trouve un beau champ de navets. »
« Où ça ? » demanda le petit cochon.
« Dans le champ de Monsieur Smith ; et si vous êtes prêt demain matin, je viendrai vous
chercher, nous irons ensemble chercher notre repas. »
« Très bien, » dit le petit cochon. « Je serai prêt. À quelle heure comptez-vous y aller ? »
« À six heures. »

Le lendemain, le petit cochon se leva à 5h, alla chercher les navets et rentra chez lui
avant 6h du matin. Quand le loup arriva et lui demanda : « Petit cochon, êtes-vous
prêt ? »

« Prêt ! » répondit le petit cochon. « J'y suis déjà allé et j'en suis revenu et j'ai rapporté
une bonne potée pour mon repas. »
Le loup était furieux mais se dit qu'il aurait le dessus, d'une façon ou d'une autre ; aussi
lui dit-il : « Petit cochon, je connais un endroit où se trouve un beau pommier. » « Où ça ? » demanda le cochon.
« Dans le jardin du bonheur, » répondit le loup ; « et si vous ne trichez pas, je viendrai
vous chercher demain matin à 5h pour que nous y allions ensemble chercher des
pommes. »

Alors le petit cochon se leva à quatre heures le lendemain matin et se prépara et partit
chercher les pommes dans l'espoir d'être de retour avant l'arrivée du loup ; mais le
chemin était plus long, et il lui fallut grimper dans l'arbre, et il en descendait juste quand il
vit arriver le loup qui, vous vous en doutez bien, lui procura une grande frayeur. Quand le
loup arriva, il lui dit : « Petit cochon ! Comment cela ? Vous êtes arrivé avant moi ? Les
pommes sont-elles bonnes ? »

« Oui, très bonnes, » répondit le petit cochon ; « Je vais vous en envoyer une. »Et il
l'envoya si loin que le temps que le loup aille la chercher, il sauta à terre et se précipita
chez lui.

Le lendemain, le loup revint et dit au petit cochon. « Petit cochon, il y a une foire en ville
cet après-midi : voulez-vous y aller ? »
« Oh oui, » répondit le cochon, je veux vraiment y aller ; à quelle heure comptez-vous
être prêt ? »
« À trois heures, » répondit le loup.

Alors le petit cochon partit avant l'heure, comme les autres fois, et s'en fut à la foire et
acheta une baratte pour le beure. Sur le chemin du retour, il vit le loup arriver et ne sut
que faire. Alors il se faufila dans le tonneau en bois qui se renversa et se mit à rouler,
rouler jusqu'en bas de la colline, avec le cochon à l'intérieur, en faisant un tel tapage que
le loup prit peur et repartit chez lui en courant sans aller à la foire.

Il alla chez le petit cochon et lui raconta sa grande frayeur en voyant une chose ronde
énorme dévaler la colline prête à l'écraser.
Alors le petit cochon lui dit : « Ah, ah ! C'est moi qui vous ai effrayé, n'est-ce pas ? J'étais
allé à la foire acheter une baratte pour le beurre et quand je vous ai vu, je me suis faufilé
à l'intérieur et j'ai dévalé la colline. »

Alors le loup entra dans une grande fureur en lui criant qu'il allait le dévorer et qu'il allait
descendre par la cheminée.

Quand le petit cochon le vit en haut de la cheminée, il suspendit dans le foyer un pot
plein d'eau, enleva le couvercle et le loup dégringola dedans. Le petit cochon se dépêcha
de refermer le couvercle, le mit à bouillir, le mangea au dîner et vécut en paix pendant
des années.

Test de compréhension écrite: 

1. Trouve un synonyme de "Cochon" dans le premier paragraphe. 

2. Comment on dit pour le cochon femelle?

3. Dans quel temps verbal est écrit le conte? Pourquoi?

4. Que fait le loup avec les deux premiers cochons? Connais-tu une autre version du conte où les cochons ne finnissent pas comme ça?

5. Qu'est-ce qui se passe avec le loup à la fin?

6.  Connaissais-tu la dernère partie du conte?